Miet Warlop
En coproduction avec le Théâtre Olympia - Centre Dramatique National de Tours
Après Fruits of Labor, si appréciés par le public du festival en 2018, Miet Warlop revient avec ce spectacle, où, de métaphores en sensations physiques, la révolution théâtrale se décline au sens propre. Chaque spectacle de Miet Warlop est indescriptible et unique. L'artiste flamande joue la naissance du geste théâtral, entre rêverie plastique, expérience in vivo et performance irrévérencieuse. Ghost Writer and the Broken Hand Break est une triple chorégraphie. Trois corps en rotation, explorant la musique des sphères, trois chercheurs en physique scénique, à la fois derviches post-modernes et corps stellaires en émoi. Une œuvre qui met en résonance l’individu, l’autre et les astres. Un spectacle conçu en collaboration avec l’auteur lituanien Raimundas Malasauskas et le musicien belge Pieter de Meester.
Miet Warlop, née en 1978 en Belgique flamande, est diplômée d’un Master en Arts Visuels à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Gand. En 2004, elle remporte le prix du jury du KASK Franciscus Pycke et le prix Jeune Théâtre du Theater aan Zee d’Oostende grâce à son spectacle de fin d’études Huilend Hert. Elle a ensuite signé Mystery Magnet (2012) et le solo Dragging the Bone (2014). Miet Warlop ouvre sa première exposition à KIOSK Gallery (Gand), Crumbling Down the Circle of my Iconoclasm. En 2016, elle crée Fruits of Labor, un concert - performance chorégraphique, un analgésique pour le monde.
En plus de son travail de performances théâtrales, Miet Warlop conçoit un cycle de performances d'art visuel et d'installations en direct, Nervous Pictures (2017) au KW Institute for Contemporary Art (Berlin), au Palais de Tokyo (Paris), à Performatik (Bruxelles), entre autres. La même année, le festival actoral l’invite pour "L'Objet des Mots", ce qui donne lieu à un nouveau projet Ghost Writer and the Broken Hand Break. En 2018, Miet Warlop créée la performance solo Big Bears Cry Too, avec Wietse Tanghe.
À l'automne 2021, Miet Warlop revisite la pièce Springville. Sa dernière pièce One song présentée au festival d’Avignon 2022 vient de remporter un franc succès.
Belgique
Miet Warlop conception
Wietse Tanghe, Joppe Tanghe, Miet Warlop interprètes
Pieter Demeester, Wietse Tanghe, Miet Warlop musique
Raimundas Malasauskas, Miet Warlop, Pieter De Meester paroles
Henri Emmanuel Doublier lumières
Durée : 45 min
"Parfois, on assiste à un spectacle qui nous rappelle ce qui nous échappe dans tant d'autres spectacles. Ghost Writer and the Broken Hand break de l'artiste Miet Warlop est l'un d'entre eux - quelque chose se produit, quelque chose qui fait battre votre cœur plus vite parce qu'à ce moment précis, vous êtes le spectateur/témoin d'une naissance." Theaterkrant/Evelyne Coussens
“What is your true matter of practice?” ghost writer Raimundas Malasauskas asked Miet Warlop once. “Electric jellyfish”, she said. “In transition. From tension to attention, from breathing to singing, from focus to staring, from staring to starring. Vibrating with the smallest detail in galaxy. And there is no frame to add, only gravity. In obeying its pull I will stick one of my hands to the heaven and the other one to the ground. My voice chords will tremble, but I will stay calm. My right ear will tune to the left, and my left one – to the right. Boundlessness will kick in. Without ever stopping the movement I will start singing songs we wrote about matters of life, death and shapeshifting. I will not be teaching wet plaster how to dry this time. Two or maybe more bodies will be spinning around their axis next to me, but keep in mind – it is not me who is in the center, neither you nor anyone else whose biography you wanted to use. Their speed will be different. They will be in all kinds of futures and pasts, making sounds with their instruments and tongues, all aligned with their feet. No culmination will clap on a horizon – the horizon is in circle too. When a time will come to stop, we will look at our own palms and break the spell of never-ending transition. The truth is always somewhere there.”
“What an odour of suggestions to follow,” the ghost writer thought. The songs turned out to be about illusion, perceptual gags, invisible break ups, self-optimisation, present and now that it all started, nowciousness. Nothing remained true to the cyclical order of things.